Femmes, filles comment les protéger de la violence?

par | Mis à jour le 14/05/2023 | Publié le 12/06/2022 | Blog, Outils

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La violence contre les femmes et les filles est un fléau mondial qui prend de nombreuses formes, notamment la violence physique, sexuelle, psychologique et économique. Cette violence peut avoir des conséquences dévastatrices pour les victimes et peut entraver leur capacité à participer pleinement à la vie sociale, économique et politique. Il est essentiel que des mesures concrètes soient prises pour protéger les femmes et les filles de la violence et pour mettre fin à cette forme de discrimination et d’oppression. Cela nécessite une action collective et coordonnée des gouvernements, des organisations de la société civile et des citoyens pour éliminer les attitudes et les pratiques qui perpétuent la violence à l’encontre des femmes et des filles. Dans ce contexte, il est important de se demander : comment pouvons-nous protéger les femmes et les filles de la violence et garantir leur droit fondamental à vivre en sécurité et à être respectées en tant qu’êtres humains à part entière ?

La lutte contre les violences faites aux femmes a été déclarée “Grande Cause Nationale 2010″. Il faut sensibiliser les préadolescent-e-s, des adolescent-e-s et des jeunes adultes aux différentes formes de violences exercées contre les femmes. En France, 1 femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint.

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La violence faites aux femmes:

La violence faite aux femmes ne se limite pas à la violence physique et sexuelle. Elle peut également prendre la forme de la violence psychologique, économique et symbolique. La violence psychologique peut inclure l’humiliation, l’isolement, la surveillance excessive et la manipulation émotionnelle. La violence économique peut impliquer le contrôle des finances et des ressources, la privation de nourriture et de logement, et la pression pour obtenir des faveurs sexuelles. La violence symbolique peut prendre la forme de stéréotypes sexistes, de discriminations et de violences verbales.

La violence faite aux femmes est un problème complexe qui nécessite une réponse globale et une action coordonnée de la part des gouvernements, des organisations de la société civile et des individus. La prévention de la violence faite aux femmes implique la promotion de l’égalité des sexes, la sensibilisation, l’éducation et le renforcement des lois et des politiques qui protègent les femmes contre la violence. Il est essentiel de travailler ensemble pour garantir aux femmes et aux filles le droit fondamental de vivre en sécurité et à l’abri de la violence.

VRAI/FAUX

  • « A travail égal,femmes et hommes ont le même salaire. » FAUX !!! Les femmes gagnent en moyenne 27 % de moins que les hommes.
  • « Certaines femmes sont en danger dans leur propre domicile. » VRAI En France, tous les deux jours et demi, une femme meurt suite aux coups donnés par son compagnon.
  • «Quand on siffle une jolie fifille, ça lui fait plaisir. » FAUX !!! Cela peut être vécu comme une agression. Pourquoi un homme pourrait-il marcher dans la rue sans être ennuyé, et pas une femme ?
  • « Refuser d’utiliser un préservatif, c’est une forme de violence. » VRAI C’est faire courir un double risque à sa partenaire : une grossesse non désirée et la transmission d’une maladie (sida et autres MST). La contraception doit être l’affaire de tous, femmes et hommes.

La violence conjugale en France

La violence conjugale est un grave problème en France, touchant de nombreuses femmes. Selon les statistiques, une femme meurt tous les deux à trois jours des suites de violences conjugales dans le pays. Environ 220 000 femmes sont victimes chaque année de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint.

La violence conjugale peut prendre de nombreuses formes, notamment des coups, des insultes, des humiliations, des menaces, des contrôles excessifs, des privations de liberté et des abus sexuels. Les conséquences de cette violence sont souvent dévastatrices pour les victimes, notamment en termes de santé physique et mentale, de relations sociales et professionnelles, de sécurité économique et de qualité de vie.

Il est important de noter que la violence conjugale ne touche pas que les femmes, mais aussi les hommes et les personnes LGBTQ+. Cependant, les femmes sont les plus touchées par ce problème.

Le gouvernement français a pris des mesures pour lutter contre la violence conjugale, notamment en renforçant les sanctions pénales contre les auteurs de violence, en fournissant une assistance aux victimes, en sensibilisant le public à ce problème et en finançant des programmes de prévention.

Il est important de rappeler que la violence conjugale est un crime et que personne ne devrait avoir à subir des abus physiques ou psychologiques de la part de son conjoint ou ex-conjoint. Les victimes doivent être encouragées à demander de l’aide, que ce soit auprès des autorités, des associations spécialisées ou de leur entourage, et il est crucial que la société dans son ensemble s’engage à lutter contre cette forme de violence.

Combien de féminicide en France

En France, le nombre de féminicides (meurtres de femmes en raison de leur genre) a été dénoncé comme alarmant ces dernières années. Selon les chiffres officiels du gouvernement, en 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, soit une tous les quatre jours. Ce chiffre ne prend pas en compte les autres formes de féminicides, comme les meurtres commis par des membres de la famille, des connaissances ou des inconnus motivés par la haine des femmes.

Cependant, il est important de noter que ces chiffres ne représentent pas l’ensemble des violences subies par les femmes, car de nombreuses violences ne sont pas signalées ou comptabilisées comme des féminicides. La lutte contre les violences faites aux femmes doit donc être considérée comme une priorité et des mesures doivent être prises pour prévenir et punir toutes les formes de violences sexistes et sexuelles.

SI AMOUR = VIOLENCE, C’EST PAS DE L’AMOUR !

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Cette affirmation est très importante car elle souligne la distinction essentielle entre l’amour et la violence. L’amour véritable ne peut jamais inclure la violence, la coercition ou la domination. Si une relation amoureuse implique de la violence, cela signifie qu’elle est malsaine et potentiellement dangereuse.

Malheureusement, certaines personnes peuvent confondre l’amour avec la violence ou penser que la violence est justifiée dans une relation amoureuse. C’est souvent le cas dans les relations abusives, où une personne exerce un pouvoir et un contrôle sur l’autre par le biais de la violence ou de la menace de violence. Cette situation peut être très difficile pour la personne qui subit la violence, car elle peut se sentir piégée et incapable de partir de la relation.

Il est important que nous éduquions les gens sur ce qu’est une relation saine et respectueuse, où les partenaires sont sur un pied d’égalité et se traitent mutuellement avec respect et amour. Nous devons également encourager les victimes de violence à chercher de l’aide et à se protéger, en leur fournissant des ressources et des options pour sortir de la relation abusive. En fin de compte, il est essentiel que nous travaillions ensemble pour créer une société où la violence dans les relations amoureuses n’est jamais tolérée ou acceptée.

Une relation amoureuse devrait être basée sur l’estime et le respect. Mais de trop nombreuses femmes subissent des violences de la part de leur compagnon ou de leur mari.

Ces violences conjugales, physiques ou psychologiques, peuvent exister dans un couple marié depuis longtemps, mais aussi dans une relation récente entre jeunes.

La violence psychologique, c’est vouloir prendre le pouvoir sur sapartenaire, la dominer, luidicter sa conduite, contrôler sa vie.

•Par l’humiliation : insulter sa partenaire, la rabaisser. « Tu t’es vue ? Mais regarde-toi ! »

•Parle rejet: ignorer sa valeur, la traiter comme quelqu’un d’inférieur. « Tu n’es vraiment bonne à rien »

•Par la peur et les menaces. « Situ ne m’obéis pas, tu vas voir ce qui va t’arriver »

•Par l’isolement : l’empêcher de sortir, de téléphoner, de voir des amis.

Une nouvelle loi, votée en juillet 2010, a créé un délit de harcèlement psychologique au sein du couple (ou lorsque ces violences sont commises par un ex-conjoint). La sanction peut aller de 3 à 5 ans de prison et de 45 000 € à 75 000 € d’amende.

«Traiter ma copine de boudin, c’est pas grave, ça la fait rigoler. »FAUX !!! C’est une insulte, qui révèle un manque évident de respect.

La violence physique correspond à tout geste volontaire destiné à faire mal. Elle peut avoir lieu dans n’importe quelles circonstances, quel que soit le lieu, le moment. Les coups peuvent parfois entraîner la mort. 20 % des homicides commis en France seraient dus à des violences conjugales.

Ce que dit la loi

Selon la gravité, les peines peuvent aller d’une amende à de très longues peines de prison. Toutes les formes de violences sont plus sévèrement punies elles se produisent au sein d’un couple, même séparé.

La justice protège les victimes de violences ; elle peut, par exemple, obliger le conjoint violent à quitter le domicile familial.

Aider

Une amie a régulièrement des bleus et des marques suspectes ? Vous entendez des cris et des bruits de coups chez vos voisins ? Il est important d’en parler. Vous pouvez vous adresser à une assistante sociale dans votre mairie, votre établissement scolaire, à la police, à la gendarmerie…

Vrai & faux

  • Si ma copine me trompe, c’est normal que je la frappe. » FAUX !!! Non!!!Personne ne «mérite »de coups !Peu importe la raison.
  • « Mon copain m’a déjà giflée, mais je n’ai rien dit parce que je l’aime. Il ne recommencera pas. » FAUX !!! Beaucoup de femmes racontent que la violence de leur conjoint a commencé par une claque. Puis, souvent, il y a eu des coups, de plus en plus fréquents. Dès le premier geste, il faut réagir.
  • «J’étais bourré, je savais pas ce que je faisais, c’est pas de ma faute.» FAUX !!! L’alcool est considéré comme une circonstance aggravante dans les faits de violence.

Combien de femmes, filles meurent en France à cause de la violence?

Malheureusement, le nombre de femmes et de filles qui meurent chaque année en France à cause de la violence est trop élevé. Selon les statistiques officielles, en 2020, 90 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en France, et près de 146 000 femmes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur partenaire intime.

Ces chiffres sont alarmants et montrent la gravité du problème de la violence contre les femmes en France. C’est pourquoi il est crucial de sensibiliser le public à cette question et de prendre des mesures concrètes pour prévenir la violence et protéger les victimes.

Le gouvernement français a mis en place des mesures pour lutter contre la violence faite aux femmes, notamment en renforçant les lois pour protéger les victimes et en finançant des programmes pour aider les femmes à sortir de situations de violence. Cependant, il reste beaucoup à faire pour éliminer cette forme de violence et créer une société où les femmes sont en sécurité et à l’abri de la violence.

Le harcèlement sexuel en France

Le harcèlement sexuel est une forme de violence sexiste qui est réprimée par la loi en France depuis 1992. La définition légale du harcèlement sexuel est la suivante : “Le fait d’imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante” (Article 222-33 du Code pénal).

Le harcèlement sexuel peut se produire dans différents contextes, tels que le travail, l’école, l’université, les transports en commun, les espaces publics, les lieux de culte, les clubs sportifs, les réseaux sociaux, etc. Les victimes de harcèlement sexuel peuvent être des femmes, des hommes ou des personnes non binaires. Les auteurs de harcèlement sexuel peuvent être des personnes de tout âge et de toute profession.

En France, les victimes de harcèlement sexuel peuvent porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie. Si l’auteur du harcèlement sexuel est un employeur, un collègue de travail ou un enseignant, la victime peut également porter plainte auprès de l’inspection du travail ou de l’académie.

Le harcèlement sexuel est passible de sanctions pénales et disciplinaires, telles que des peines d’emprisonnement, des amendes et des licenciements. Les victimes de harcèlement sexuel peuvent également demander des dommages et intérêts pour le préjudice subi.

Il est important de sensibiliser le grand public et les professionnels à la question du harcèlement sexuel, de lutter contre les stéréotypes de genre et de promouvoir l’égalité entre les sexes pour prévenir et éliminer cette forme de violence.

On ne touche pas à mon corps, si je ne suis pas d’accord

Cette déclaration est une affirmation de l’autonomie corporelle, qui est un droit fondamental de chaque être humain. Chacun a le droit de décider de ce qui se passe avec son propre corps et personne d’autre ne devrait être autorisé à le violer ou à l’exploiter sans son consentement.

Cela est particulièrement important dans le contexte des relations sexuelles et intimes, où le consentement est essentiel pour que toute activité sexuelle soit saine, sûre et consensuelle. Le consentement est une expression volontaire et libre de la volonté de participer à une activité sexuelle donnée, et il doit être donné de manière explicite et affirmative. Tout comportement sexuel qui n’est pas consenti est considéré comme une agression sexuelle.

Il est important que nous éduquions les gens sur le consentement et que nous promouvions une culture du respect de l’autonomie corporelle. Nous devons également encourager les victimes d’agression sexuelle à chercher de l’aide et à se protéger, en leur fournissant des ressources et des options pour signaler l’agression et obtenir de l’aide.

En fin de compte, nous devons travailler ensemble pour créer une société où le respect de l’autonomie corporelle est une norme sociale, où les victimes d’agression sexuelle sont soutenues et protégées, et où les auteurs d’agression sexuelle sont tenus responsables de leurs actes.

L’agression sexuelle est définie par la loi : c’est une atteinte sexuelle sans pénétration, commise avec violence, contrainte, menace ou surprise.

Les agresseurs peuvent être des adultes ou des mineurs ; ils font parfois partie de l’entourage.

Les hommes aussi peuvent être victimes d’agressions sexuelles ou de viol.

Ce que dit la loi

L’agression sexuelle est un délit puni par une peine allant jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende. La peine est plus lourde si la victime est mineure, ou si l’agresseur est une personne ayant autorité sur la victime (parent, éducateur, responsable religieux).

Les jeunes qui ont subi une agression sexuelle alors qu’ils étaient mineurs peuvent porter plainte jusqu’à l’âge de 28 ans.

Vrai & faux:

  • Faire regarder un film porno à un mineur est puni parla loi » : VRAI Oui, le fait de soumettre un mineur à la vision d’un film à caractère pornographique est un délit qui peut valoir jusqu’à 7 ans de prison et 75 000 € d’amende.

« Si un homme ou un garçon m’oblige à le regarder se masturber, c’est une agression sexuelle, même s’il ne me touche pas » : VRAI Oui, forcer quelqu’un à voir des pratiques sexuelles, directement ou par écran interposé (par exemple sur internet) est un délit.

Le viol

Le viol est un acte sexuel imposé par violence, surprise, menace, contrainte physique ou psychologique. Il y a viol lorsqu’il y a une pénétration sexuelle avec le pénis, la main ou un objet, dans le vagin, l’anus ou la bouche de la victime.

Le viol est un sujet tabou. Souvent, la victime n’ose pas en parler car elle a honte. Mais c’est l’agresseur qui est coupable ! Si on subit un viol, il est très important de porter plainte.

En France, chaque année, 75 000 femmes sont victimes de viol.

Dans 80 % des cas, l’auteur du viol est quelqu’un que la victime connaît

Ce que dit la loi

Le viol est un crime sévèrement puni : jusqu’à 20 ans de prison.

Les jeunes qui ont subi un viol alors qu’ils étaient mineurs peuvent porter plainte jusqu’à l’âge de 38 ans.

Vrai & faux

  • Le viol d’une femme parson mari, ça n’existe pas » : FAUX !!! Hélas, ça arrive plus souvent qu’on ne le croiet Quand une femme ne veut pas de relation sexuelle et que son conjoint la force, c’est un viol, qui est même puni plus sévèrement lorsqu’il a lieu au sein d’un couple (marié ou pas).
  • « Les filles, souvent, quand elles disent non pour un rapport sexuel, ça veut dire oui. » FAUX !!! Non !!!Quand c’est non, c’est non ! Pour avoir une relation sexuelle, les partenaires doivent être absolument et totalement d’accord. Ne pas respecter un refus, c’est de la violence. Si la fifille ne se « défend » pas, c’est qu’elle est paralysée par la peur ou par d’autres sentiments

Une tournante

Une tournante, , c’est quand une jeune fille est attirée contre son gré dans un endroit où plusieurs hommes lui font subir des violences sexuelles.

Le terme “tournante” fait référence à une pratique de viol collectif, qui est malheureusement répandue dans certains milieux en France et ailleurs. Dans une tournante, un groupe d’hommes, souvent jeunes et liés par des liens d’amitié ou de gang, violent collectivement une jeune fille ou une femme. Les agresseurs se passent la victime de l’un à l’autre, comme dans une “tournante”, d’où le nom donné à cette pratique.

La tournante est une forme particulièrement violente et traumatisante de violence sexuelle, qui peut causer des dommages physiques et psychologiques importants à la victime. Elle est également considérée comme une violation grave des droits humains et est punissable par la loi.

Il est important de sensibiliser le public à cette pratique et de travailler à prévenir les viols collectifs en éduquant les hommes et les jeunes garçons sur le respect des femmes et sur la nécessité de demander le consentement de manière libre et explicite avant toute activité sexuelle. Il est également crucial de soutenir les victimes de tournantes en leur offrant une aide et un soutien adéquats, en s’assurant qu’elles peuvent signaler l’agression en toute sécurité et que les auteurs sont tenus responsables de leurs actes.

Une tournante n’est pas un jeu, mais un « viol en réunion ».

Ce que dit la loi

Si un viol (ou une agression sexuelle) est commis par plusieurs personnes (qu’elles soient acteurs ou témoins), la sanction est plus lourde.

On parle d’inceste quand les viols et les agressions sexuelles sont commis par un membre de la famille : père ou beau-père, mère ou belle-mère, sœurs, frère, grand-père, grand mère, oncle, tante… La loi considère les liens familiaux comme une circonstance aggravante et punit plus sévèrement ces actes.

Témoigner

Vous pensez qu’une personne de votre entourage a été victime de violences sexuelles ? Vous pouvez sûrement l’aider en essayant d’en discuter avec elle ou en vous confiant à une per sonne de confiance. Pour que ces violences s’arrêtent, il faut en parler. Le silence profite aux agresseurs.

Le cyberharcèlement en France

Le cyberharcèlement en France est un problème sérieux et croissant qui affecte de nombreux individus, en particulier les jeunes. Le cyberharcèlement se réfère à l’utilisation de la technologie, en particulier d’Internet et des médias sociaux, pour intimider, menacer, humilier ou harceler une personne. Les victimes peuvent être confrontées à une variété de formes de harcèlement en ligne, notamment des insultes, des menaces, des rumeurs diffamatoires, des attaques de trolls, des images et des vidéos embarrassantes, des cyberattaques et du piratage.

Selon une étude réalisée en 2020 par l’Observatoire des violences envers les femmes du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), environ 7 % des femmes âgées de 18 à 75 ans ont été victimes de cyberharcèlement au cours des douze derniers mois. Les jeunes sont particulièrement vulnérables au cyberharcèlement, avec près de 20 % des filles âgées de 15 à 17 ans signalant avoir été victimes de cyberharcèlement.

La France a mis en place des lois pour lutter contre le cyberharcèlement. En 2018, une loi a été promulguée pour renforcer la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, qui a rendu le cyberharcèlement passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende. En outre, la police et les tribunaux peuvent ordonner le retrait de contenu en ligne ou la fermeture de comptes utilisateurs en cas de cyberharcèlement.

Malgré ces mesures légales, le cyberharcèlement reste un défi majeur en France et nécessite une attention continue. Les autorités et les acteurs concernés doivent travailler ensemble pour sensibiliser le public au cyberharcèlement, pour former les agents de police et les professionnels à repérer et à traiter les cas de cyberharcèlement, pour encourager les victimes à signaler les incidents et pour poursuivre les auteurs de cyberharcèlement en justice.

Des idées, actions pour remédier à cela

La lutte contre la pratique de la tournante et la violence sexuelle en général nécessite une approche globale et coordonnée qui implique l’éducation, la prévention, l’intervention et la justice. Voici quelques idées et actions qui peuvent contribuer à remédier à ce problème :

  1. Sensibiliser le public : Il est important de sensibiliser le public, en particulier les jeunes, sur la violence sexuelle et la pratique de la tournante. Des campagnes de sensibilisation peuvent être menées à l’échelle nationale pour éduquer les gens sur les droits sexuels et reproductifs, le consentement et les violences sexuelles.
  2. Éduquer les jeunes sur les relations saines : Les jeunes doivent être éduqués sur les relations saines et le respect des limites personnelles. Les écoles et les établissements d’enseignement peuvent fournir des cours sur les relations interpersonnelles, l’autonomie corporelle et le consentement.
  3. Intervenir auprès des auteurs : Il est important d’offrir des programmes de traitement pour les auteurs de violences sexuelles, y compris les auteurs de tournantes. Ces programmes doivent être conçus pour aider les auteurs à prendre conscience de l’impact de leurs actes et à changer leur comportement.
  4. Offrir un soutien aux victimes : Les victimes de violences sexuelles, y compris les victimes de tournantes, ont besoin d’un soutien adéquat pour se remettre de leur traumatisme. Des services de soutien et de conseil doivent être offerts pour aider les victimes à faire face à leur expérience et à se remettre de leurs blessures.
  5. Renforcer les lois et les sanctions : Les lois doivent être renforcées pour dissuader les auteurs de violences sexuelles et pour leur imposer des sanctions plus sévères. Les enquêtes sur les viols collectifs doivent être menées de manière efficace et impartiale et les auteurs doivent être traduits en justice.
  6. Travailler en collaboration : Les gouvernements, les organisations de la société civile et les communautés doivent travailler ensemble pour lutter contre la pratique de la tournante et la violence sexuelle en général. Les efforts de prévention doivent être coordonnés et les ressources doivent être allouées pour assurer une réponse globale et coordonnée à ce problème.

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