Le travail de nuit est une réalité pour de nombreuses personnes, que ce soit dans le domaine de la santé, de la sécurité, de l’hôtellerie, des transports, etc. Si ce type d’horaires peut avoir des avantages pour certains travailleurs, il est également associé à des effets négatifs sur la santé. En effet, le travail de nuit peut perturber le rythme biologique et avoir des conséquences sur le sommeil, la digestion, l’humeur et le système immunitaire. Dans cette perspective, il est important de comprendre comment le travail de nuit agit sur la santé, afin de prendre les mesures nécessaires pour prévenir et réduire les risques liés à cette forme de travail.
Le travail de nuit est une réalité pour de nombreuses personnes exerçant dans divers domaines tels que la santé, la sécurité, l’hôtellerie, les transports, et bien d’autres encore. Bien qu’il puisse offrir des avantages à certains travailleurs, il est également associé à des effets néfastes sur la santé. En perturbant le rythme biologique, le travail de nuit peut avoir des conséquences sur le sommeil, la digestion, l’humeur et le système immunitaire. Il est donc essentiel de comprendre comment le travail de nuit affecte la santé afin de prendre les mesures nécessaires pour prévenir et réduire les risques inhérents à ce type d’emploi.
Le travail de nuit est une période d’au moins 9 heures consécutives comprenant l’intervalle entre minuit et 5 heures. La période de travail de nuit commence au plus tôt à 21 heures et s’achève au plus tard à 7 heures (article L 3122-2 du code du travail).
A titre dérogatoire, notamment dans les secteurs d’activités de la discothèque et du spectacle vivant, la période de travail de nuit est ramenée à 7 heures et comprend toujours l’intervalle entre minuit et 5 heures (article L 3122-3 du code du travail).
Le pourcentage de personne ayant un travail de nuit:
Selon une enquête de l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) réalisée en 2019, environ 3,5 millions de personnes en France travaillent de nuit ou en horaires décalés, ce qui représente environ 15% de la population active. Ce chiffre peut varier en fonction des secteurs d’activité, avec des taux plus élevés dans certains secteurs comme la santé, la sécurité, les transports et l’hôtellerie. Il est important de noter que le travail de nuit est souvent associé à des risques pour la santé, et que des mesures de prévention et de protection sont nécessaires pour protéger les travailleurs concernés.
Si 37 % des salariés ont des horaires « normaux », près de deux salariés sur trois travaillent selon des horaires que l’on qualifie habituellement « d’atypiques ».
19 % des salariés ont des horaires caractérisés par le fait de travailler la nuit u le week-end de façon habituelle, et 10 % de façon occasionnelle, particulièrement dans le secteur public et dans le commerce. Pour 7 % des salariés, travaillant surtout dans les secteurs d’activité connaissant des fluctuations saisonnières, les horaires sont marqués par des durées du travail variables selon la période de l’année.
Près de 10 % sont caractérisés par des horaires longs et flexibles : il s’agit surtout de cadres et de professions intermédiaires, en grande majorité des hommes. Enfin 17,5 % des salariés, très majoritairement des femmes, travaillent à temps partiel. Chacun de ces types d’horaires est associé à des conditions de travail spécifiques.
Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), environ 15% des travailleurs dans le monde ont un travail de nuit régulier, soit environ 200 millions de personnes. Ce chiffre peut varier considérablement selon les pays et les secteurs d’activité. Par exemple, dans les secteurs de la santé, de la sécurité et des transports, le travail de nuit est plus courant que dans d’autres secteurs. Les travailleurs de nuit peuvent être confrontés à des risques professionnels spécifiques tels que les troubles du sommeil, la fatigue, les troubles digestifs, le stress, les accidents du travail, et les problèmes de santé mentale. Il est donc important de mettre en place des mesures de prévention pour protéger la santé et la sécurité de ces travailleurs.
Qu’est-ce qu’un horaire de nuit ou “horaire atypique”?/
Les horaires atypiques correspondent aux aménagements du temps de travail qui ne sont pas « standards » :
- le travail de nuit (de 21 h à 6 h du matin),
- les rythmes de travail irréguliers ou cycliques (travail posté en 3×8 ou 2×12 le plus fréquemment),
- le travail le soir (entre 21 heures et minuit),
- le travail le week-end (samedi, dimanche) et jours fériés,
- le travail flexible, selon des amplitudes de journée variables : à temps partiel moins de 6 heures par jour, en horaires longs (plus de 40 heures par semaine),
- les journées fragmentées par des coupures de plusieurs heures,
- le travail sur appel ou astreintes…
Les horaires de travail standards correspondent aux configurations suivantes : cinq jours réguliers par semaine du lundi au vendredi, horaires compris entre 7 et 20 heures, avec deux jours de repos consécutifs hebdomadaires.
En France, depuis quelques années, les horaires atypiques concernent de nombreux salariés Selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) 19 % des Français travaillent de nuit ou en fin de semaine, 17,5 % à temps partiel, 10 % de façon occasionnelle et 10 % ont des horaires longs et flexibles. Une majorité travaillent donc en horaires atypiques et seulement 37 % des Français ont des horaires de travail dits « standards ».
Le travail en horaires atypiques engendre des risques pour la santé. Les mécanismes sont différents selon les horaires pratiqués. Par exemple, pour le travail de nuit les effets sont liés à une désynchronisation de l’horloge biologique associés à une dette de sommeil. Bien que moins étudiés, les autres horaires atypiques semblent avoir des effets liés à la dette de sommeil et à des problématiques de surcharge horaire et à des décalages des rythmes de vie.
Les conséquences du travail de nuit sur la santé:
Dans les pays industrialisés, 20% des salariés sont concernés par le travail de nuit. Pourtant, les effets du travail de nuit sur la santé sont peu traités par les revues médicales générales, alors que le travail de nuit a des conséquences non négligeables sur les systèmes cardiovasculaires et digestifs entre autres, comme l’ont démontré de nombreuses études ces dernières décennies.
Le travail de nuit a encore récemment attiré l’attention quand il a été déclaré cancérigène probable par le Centre international de recherches sur le cancer. Ainsi dans cet article, seront passés en revue les troubles de la santé qui peuvent être générés ou aggravés par le travail de nuit. Deux cas pratiques illustreront la problématique et permettront d’aborder la conduite à tenir.
Maladie cardiovasculaire
Une étude allemande de 20083 montre que le travail de nuit est un facteur de risque pour les maladies coronariennes, indépendamment de l’âge, du sexe et des facteurs de risque traditionnels. L’épaisseur intima-média est en moyenne plus importante chez les personnes ayant une histoire de travail de nuit de cinq ans ou plus, par rapport à ceux qui n’ont jamais travaillé de nuit. D’après les résultats de multiples études, les travailleurs de nuit ont un excès de risque de 40% pour les maladies cardiovasculaires par rapport aux travailleurs de jour.4
Non seulement le travail de nuit a un effet propre dans la survenue des maladies cardiovasculaires, mais il augmente aussi l’incidence des facteurs de risque traditionnels. Ainsi, le travail de nuit favorise l’apparition de l’hypertension artérielle.5 La prévalence du tabagisme est également plus importante chez les travailleurs de nuit par rapport aux travailleurs de jour. Une étude menée en 2006,6 qui a suivi des travailleurs pendant deux ans, a montré que les travailleurs de nuit étaient plus nombreux à commencer à fumer en comparaison avec les travailleurs de jour (OR = 1,46 ; IC à 95% 1,05-2,03, après ajustement vis-à-vis de l’âge, du niveau de formation, du sexe, de l’exigence du travail et de la latitude décisionnelle).
L’index de masse corporelle et la prévalence du diabète seraient augmentés chez les travailleurs de nuit par rapport aux travailleurs de jour, mais cela reste encore à confirmer.4,7
Troubles du sommeil et fatigue
Des troubles du sommeil associés à une fatigue chronique sont les symptômes les plus fréquemment rapportés par les travailleurs de nuit. Il en découle un manque de vigilance qui augmente le risque d’accident au travail ainsi que sur le chemin de retour du travail.11 Même si les causes d’un accident sont souvent multiples, on ne peut pas manquer de relever que de grands accidents environnementaux survenus à Tchernobyl et à Bhopal se sont produits pendant les postes de nuit.
Travail de nuit et grossesse
Pour les femmes enceintes, il est connu que le travail de nuit est un facteur d’insuffisance pondérale de l’enfant à la naissance, de prématurité et d’avortements.4 La Loi fédérale sur le travail (LTr) stipule d’ailleurs que chaque fois que cela est réalisable, l’employeur est tenu de proposer aux femmes enceintes qui effectuent un travail du soir ou un travail de nuit, un travail équivalent entre 06 h 00 et 20 h 00. Durant les huit semaines qui précèdent l’accouchement, il y a interdiction d’occuper une femme enceinte entre 20 h 00 et 06 h 00.12
Effets récemment mis en évidence
Cancer
Selon les données scientifiques, la dérégulation du système circadien consécutif au travail de nuit entraîne une suppression de la mélatonine, ce qui a pour effet une dérégulation des gênes circadiens impliqués dans l’oncogenèse.2 Dans une étude prospective, Schernhammer13 a mis en évidence une augmentation de l’incidence du cancer du sein chez les infirmières travaillant la nuit comparées à celles qui n’avaient jamais travaillé de nuit. Le risque relatif était de 1,79 chez celles qui avaient travaillé de nuit pendant vingt ans ou plus, après ajustement à l’âge, à l’âge des premières ménarches, au nombre de parité, à la ménopause, à la contraception orale, à l’hormonothérapie substitutive et à l’histoire familiale.
Ulcère peptique
Les troubles digestifs sont rapportés chez 20 à 75% des travailleurs de nuit. Ils sont d’ailleurs estimés être la cause d’abandon du travail de nuit chez 30% des travailleurs.8 Les symptômes les plus fréquemment rapportés sont les douleurs épigastriques et les troubles du transit.
L’association des ulcères peptiques avec le travail de nuit a déjà été démontrée dans de nombreuses études.9,10 Pietroiusti10 montre que la prévalence d’ulcères duodénaux chez les travailleurs de nuit infectés par l’Helicobacter pylori est quatre fois supérieure à celle des travailleurs de jour également porteurs de l’infection, après ajustement aux différents facteurs de confusion.
Les troubles digestifs tels que les brûlures gastriques, les douleurs abdominales, les flatulences, les brûlures d’estomac ainsi que des troubles de l’appétit sont des
symptômes souvent rencontrés chez les travailleurs de nuit. La prise de poids ou la peur de prendre du poids est également une inquiétude chez ces personnes.
L’origine de ces problèmes de santé serait l’irrégularité de la prise alimentaire (repas manqués), les grignotages, la consommation importante de sodas, de boissons
caféinées, de cigarettes et de mets non adaptés à la digestion nocturne (riches en sucres et en graisses). Des repas et des collations adaptés et pris à heures régulières
peuvent aider à prévenir ou atténuer ces symptômes.
Voici un exemple de répartition alimentaire avant, pendant et après une nuit de travail:
> Un repas léger le soir avant d’aller au travail
> Une collation chaude aux alentours de minuit
> Une collation à l’aube
> Un petit-déjeuner
> Un repas de midi
> Une collation aux alentours de 16h00 -17h00
> Un repas du soir léger avant la nuit de travail ou avant le coucher
La nuit, le système digestif fonctionne au ralenti. La consommation d’un repas trop copieux ou trop riche en matières grasses entraîne une mauvaise digestion. De plus, le
métabolisme a tendance à stocker l’excédant de calories sous forme de masse grasse.
Les repas devraient être légers et composés de la manière suivante:
> Féculents (pâtes, riz, pommes de terre, pain, …)
> Légumes cuits ou crus
> Aliments source de protéines (viandes ou poissons maigres, œufs, tofu, quorn,
fromage)
> Huiles conseillées avec modération (environ une cuillère à soupe par personne et
par repas)
LES BOISSONS
Tout au long de la nuit pensez à bien vous hydrater. Les boissons caféinées, telles que thé, café, Red Bull® ou Coca-Cola®, augmentent les performances durant le
travail de nuit mais risquent de perturber le sommeil diurne. Evitez de les consommer après minuit. Les boissons sucrées favorisent la prise de poids. La consommation
de calories sous forme liquide n’est pas suivie de la sensation de satiété et peut conduire à un déséquilibre énergétique. Si vous ressentez l’envie de consommer
une boisson sucrée alors les tisanes aux fruits froides ou chaudes peuvent être une bonne alternative.
TRUCS ET ASTUCES POUR UNE BONNE HYGIÈNE DE VIE
En plus d’une alimentation équilibrée et bien répartie, pensez à ces quelques astuces qui contribueront à concilier travail de nuit et bien-être au quotidien:
DORMIR SUFFISAMMENT
Le sommeil de jour est généralement de moins bonne qualité. Evitez de rester éveillé trop longtemps après votre nuit de travail. Cela vous aidera à mieux dormir
pendant la journée. Protégez-vous de toutes les nuisances comme le bruit, la lumière du jour, la chaleur et la faim.
DÉTENTE
Prendre vos repas dans une ambiance calme et détendue vous permettra d’une part de vous ressourcer psychologiquement et physiquement et d’autre part de mieux
ressentir vos sensations alimentaires. Un moment de détente avant de se coucher peut faciliter le sommeil.
VIE SOCIALE
Lors des nuits, organisez des collations et des repas conviviaux avec vos collègues.
Prendre un repas avec vos proches entretient et renforce votre vie active sociale.
Profitez de vous lever à midi pour ne pas manquer ces moments de partage.
ACTIVITÉ PHYSIQUE
L’activité physique contribue à votre bien être et votre santé. Elle vous permet d’évacuer le stress et favorise la qualité du sommeil et l’adaptation aux horaires
irréguliers. Pratiquer une activité, même modérée, ressource l’organisme et permet de garder une bonne condition physique.
SOMMEIL ET CIGARETTE
Le travail de nuit est souvent synonyme de consommation de tabac. La nicotine agit sur le système nerveux central et altère la régulation des rythmes biologiques.
Pour favoriser un sommeil de qualité et un endormissement plus rapide, il est donc préférable de ne plus fumer à partir de 4h00 du matin.
ALIMENTATION
Préparer son repas et ses collations à l’avance. Faire attention aux portions, choisir une «lunch box» ronde évoquant la forme d’une assiette. La variété est la meilleure
alliée d’une alimentation saine!
Les effets du travail de nuit sur le sommeil:
Perturbation du rythme circadien :
Le rythme circadien est un cycle biologique qui régule nos fonctions physiologiques, y compris le sommeil, en fonction des fluctuations naturelles de la lumière et de l’obscurité tout au long de la journée. L’exposition à la lumière du jour et à l’obscurité pendant la nuit est essentielle pour maintenir ce rythme. Cependant, le travail de nuit perturbe ce rythme circadien en inversant les périodes d’exposition à la lumière et de sommeil. Les travailleurs de nuit sont exposés à la lumière artificielle pendant leur période de travail et doivent essayer de dormir pendant la journée, ce qui peut entraîner des difficultés à synchroniser leur rythme circadien avec leur emploi du temps.
Insomnie et somnolence :
Les travailleurs de nuit sont souvent confrontés à des problèmes d’insomnie, ce qui rend difficile l’endormissement ou le maintien d’un sommeil continu pendant la journée. La perturbation du rythme circadien peut entraîner des difficultés à s’endormir et à rester endormi, car le corps est programmé pour être actif pendant la journée. De plus, l’exposition à la lumière artificielle pendant la nuit peut supprimer la production de mélatonine, une hormone responsable de la régulation du sommeil, ce qui rend le sommeil encore plus difficile. En conséquence, les travailleurs de nuit peuvent éprouver de la somnolence excessive pendant leur quart de travail, ce qui augmente le risque d’erreurs et d’accidents.
Troubles du sommeil à long terme :
Le travail de nuit sur une longue période peut avoir des conséquences néfastes sur la qualité du sommeil et augmenter le risque de développer des troubles du sommeil chroniques. Parmi ces troubles, on retrouve notamment l’apnée du sommeil, un trouble caractérisé par des pauses respiratoires pendant le sommeil. Des études ont montré une prévalence plus élevée de l’apnée du sommeil chez les travailleurs de nuit, probablement en raison des perturbations du rythme circadien et des altérations de la qualité du sommeil. Ces troubles du sommeil à long terme peuvent avoir un impact significatif sur la santé et le bien-être des travailleurs de nuit, affectant leur vigilance, leur fonction cognitive et leur qualité de vie globale.
En conclusion, le travail de nuit perturbe le rythme circadien naturel du corps, ce qui entraîne des problèmes de sommeil tels que l’insomnie et la somnolence excessive. À long terme, cela peut conduire au développement de troubles du sommeil chroniques, notamment l’apnée du sommeil. Il est essentiel de prendre des mesures pour atténuer ces effets négatifs, en mettant en place des stratégies d’adaptation au travail de nuit, en favorisant un environnement propice au sommeil pendant la journée et en fournissant un soutien approprié aux travailleurs de nuit pour maintenir leur santé et leur bien-être.
Les effets du travail de nuit sur la santé mentale et émotionnelle
Dépression et troubles de l’humeur :
Le travail de nuit est souvent associé à un risque accru de troubles de l’humeur tels que la dépression et l’anxiété. Les perturbations du rythme circadien, le manque de sommeil adéquat et les changements dans les interactions sociales peuvent contribuer à ces problèmes. La privation de sommeil due au travail de nuit peut altérer la régulation émotionnelle et augmenter la vulnérabilité aux troubles de l’humeur. De plus, le décalage par rapport aux horaires de travail diurnes peut entraîner une sensation de déconnexion sociale et une diminution du soutien social, ce qui peut avoir un impact sur le bien-être émotionnel des travailleurs de nuit.
Impact sur la vie sociale et familiale :
Le travail de nuit peut entraîner une détérioration des relations sociales et des problèmes familiaux en raison du décalage des horaires. Les travailleurs de nuit ont souvent des difficultés à participer à des activités sociales ou à passer du temps avec leur famille et leurs proches en raison de leur emploi du temps atypique. Cela peut entraîner un isolement social, une diminution de la qualité des relations et un sentiment de déséquilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Ces perturbations dans la vie sociale et familiale peuvent avoir un impact négatif sur la santé mentale et le bien-être global des travailleurs de nuit.
Stress chronique :
Le travail de nuit peut être source de stress chronique en raison de multiples facteurs. Les travailleurs de nuit sont confrontés à des défis tels que la gestion du sommeil, l’adaptation à des horaires non conventionnels, la pression accrue liée à la responsabilité de la sécurité des autres (dans les domaines de la santé, de la sécurité, etc.), et la conciliation entre les exigences professionnelles et personnelles. Le stress chronique peut avoir des répercussions sur la santé mentale, notamment en augmentant le risque de développer des troubles anxieux, de l’épuisement professionnel (burn-out) et d’autres problèmes de santé mentale.
En conclusion, le travail de nuit peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale et émotionnelle des individus. Il peut contribuer au développement de troubles de l’humeur tels que la dépression et l’anxiété, entraîner des difficultés dans les relations sociales et familiales, et générer un stress chronique. Il est essentiel d’accorder une attention particulière à la santé mentale des travailleurs de nuit en mettant en place des stratégies de soutien psychologique, des programmes de gestion du stress et en favorisant une meilleure conciliation entre le travail et la vie personnelle.
Mesures préventives & solutions:
Aménagement des horaires :
Pour minimiser les effets néfastes du travail de nuit, il est essentiel d’adopter des approches d’aménagement des horaires appropriées. Cela peut inclure la mise en place de rotations d’horaires régulières, permettant aux travailleurs de nuit de bénéficier de périodes de repos adéquates entre les quarts de travail. Les plages de repos suffisantes sont essentielles pour permettre une récupération adéquate et prévenir l’accumulation de fatigue.
Ergonomie et environnement de travail :
L’adaptation de l’environnement de travail peut contribuer à atténuer les effets négatifs du travail de nuit. Il est important de veiller à un éclairage approprié, en favorisant la lumière naturelle pendant les heures de veille et en utilisant un éclairage adéquat pendant la période de travail de nuit. De plus, l’utilisation de sièges ergonomiques et d’équipements adaptés peut réduire les risques de troubles musculo-squelettiques et améliorer le confort des travailleurs.
Promotion de la santé et bien-être :
La promotion d’une bonne hygiène de vie est cruciale pour contrer les effets du travail de nuit sur la santé. Encourager les travailleurs de nuit à adopter une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels, peut contribuer à maintenir leur santé globale. L’exercice physique régulier est également bénéfique, car il favorise la gestion du stress, améliore la qualité du sommeil et renforce la résistance physique. En outre, des techniques de relaxation, telles que la méditation ou la respiration profonde, peuvent aider à réduire le stress et favoriser la détente.
En conclusion, pour prévenir et réduire les risques liés au travail de nuit, il est essentiel de mettre en place des mesures préventives et des solutions adaptées. Cela comprend un aménagement des horaires adéquat, une attention portée à l’ergonomie et à l’environnement de travail, ainsi que la promotion d’une bonne hygiène de vie. En adoptant ces mesures, il est possible d’atténuer les effets négatifs sur la santé des travailleurs de nuit et de favoriser leur bien-être général.
Conclusion:
Dans l’ensemble, il est crucial de reconnaître l’importance de la santé des travailleurs de nuit et de prendre des mesures pour minimiser les effets néfastes de ce type de travail. Cela nécessite une approche holistique qui englobe à la fois les aspects physiques et mentaux de la santé. Les employeurs ont un rôle crucial à jouer en mettant en place des politiques et des pratiques favorables à la santé des travailleurs de nuit, en offrant des ressources et des soutiens appropriés.
Il est également important que les travailleurs de nuit prennent eux-mêmes des mesures pour prendre soin de leur santé. Cela peut inclure l’adoption de modes de vie sains, la recherche de soutien social et professionnel, et la recherche d’une bonne gestion du sommeil et du stress.
En fin de compte, en comprenant les effets du travail de nuit sur la santé et en mettant en œuvre des mesures préventives et des solutions appropriées, il est possible de favoriser la santé et le bien-être des travailleurs de nuit. Cela contribue à créer un environnement de travail plus favorable, où les travailleurs peuvent s’épanouir et maintenir une bonne qualité de vie, malgré les défis inhérents au travail de nuit.